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Le café-débat du mois de mai a eu lieu le

mercredi 5 mai 2010 à 19h


au Café de la Gare à Troyes...



Sommes-nous tous dépendants ?

Dépendances légères ? Addictions lourdes ?
D'où viennent-elles ? Que nous apportent-elles ?
Comment leur résister ? Resister seuls ou par une action collective ?


Voici quelques notes prises au vol lors de ce cafe-debat très vivant...

et les définitions et citations distribuées en debut de séance, ainsi que des idées de themes pour de futur debats proposées par les participants.

Si vous souhaitez continuer la reflexion, n'hesitez pas à nous transmettre vos commentaires, on pourra publier vos reflexions, et, pourquoi pas, creuser un jour plus profondement dans un nouveau cafe-debat certains points evoques ici...>






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Des thèmes proposés pour de prochains débats :
- le progrès ne peut-il se prendre qu'en bloc ou bien peut-on en choisir des parties ?
- la liberté : à quelle part de liberté pouvons-nous espérer accéder ?
- subir ou agir ? L'action politique peut-elle être noble ?
- l'espéranto au bac ? Pourquoi pas ?
- un café débat sans sujet





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Définitions et Citations sur la dépendance :

La notion de dépendance : La dépendance est, au sens phénoménologique, une conduite qui repose sur une envie répétée et irrépressible, en dépit de la motivation et des efforts du sujet pour s'y soustraire. Le sujet se livre à son addiction (par exemple: utilisation d'une drogue, ou participation à un jeu d'argent), malgré la conscience aiguë qu'il a - le plus souvent - d'abus et de perte de sa liberté d'action, ou de leur éventualité.

Cet anglicisme est au sens courant souvent synonyme de toxicomanie et désigne tout attachement nocif à une substance ou à une activité. On notera que le terme d'assuétude, qui bien que peu usité, a un sens similaire sans toutefois être aussi négatif (assuétude au chocolat mais dépendance à la cocaïne) complète la panoplie des termes français.

Les problèmes engendrés par une addiction peuvent être d'ordre physique, psychologique, relationnel, fami-lial, et social. La dégradation progressive et continue à tous ces niveaux rend souvent le retour à une vie libre de plus en plus problématique.

En psychanalyse, le terme d'addiction est utilisé de manière plus large dans la mesure où il relève plus d'une attitude intrapsychique, d'un mécanisme, plutôt que des moyens pour y satisfaire. Des mécanismes parallèles peuvent intervenir dans les déterminants comme celui d'une anorexie mentale.

L'addiction se rapporte autant à des conduites telles que le jeu compulsif, la dépendance au jeu vidéo ou à Internet, les conduites à risques ou la pratique d'exercices sportifs inadaptés entraînant un syndrome de surentraînement qu'à la dépendance à des produits comme l'alcool, le tabac ou les psychotropes.

Définition de dépendant : (adj.) Qui dépend de, qui est subordonné à.



Citations :

« Tout notre mal vient de ne pouvoir être seuls : de là le jeu, le luxe, la dissipation, le vin, les femmes, l'ignorance, la médisance, l'envie, l'oubli de soi-même et de D.eu.» Jean de La Bruyère

« Les hommes se trompent quand ils se croient libres; cette opinion consiste en cela seul qu'ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par lesquelles ils sont déterminés » Baruch Spinoza

Le seul élément qui puisse remplacer la dépendance à l'égard du passé est la dépendance à l'égard de l'avenir. John Dos Passos

Le vrai bonheur ne dépend d'aucun être, d'aucun objet extérieur. Il ne dépend que de nous... Dalaï Lama

L'amour ne fait pas que du bien. L'expérience d'une passion peut être extrêmement destructrice, douloureuse, et on peut mettre des années à se sortir de cette dépendance terrible - comme d'une dépendance à la drogue. Nathalie Rheims

L'homme raisonnable s'adapte au monde ; l'homme déraisonnable s'obstine à essayer d'adapter le monde à lui-même. Tout progrès dépend donc de l'homme déraisonnable. George Bernard Shaw

Pour vivre tranquille, il faut être complètement libre ou complètement dépendant. Francisco de Quevedo

L'homme dépend, dans une très large mesure, de l'idée qu'il se fait de lui-même. Gabriel Marcel

Rien n'est bon ou mauvais en soi, tout dépend de notre pensée. William Shakespeare

L'homme dépend de l'image de lui-même qui se forme dans l'âme d'autrui, même si c'est l'âme d'un crétin. Witold Gombrowicz

Les rêves, la folie et l'ivresse prouvent que notre âme dépend beaucoup de notre corps, et vice-versa. Rivarol

L'égoïsme aspire à la solitude pour échapper à la dépendance. Henri Lacordaire

La liberté s'accommode fort mal d'un simple changement de dépendance. Robert Blondin

Tout le monde peut innover, si sa vie en dépend. Akio Morita

Moins notre bonheur est dans la dépendance des autres, et plus il nous est aisé d'être heureux. Marquise du Châtelet

Accepter les dépendances que nous impose la nature, c'est la sagesse ; les aimer, c'est le bonheur. Bernard Grasset

Dépendre de soi-même, c'est parfois la pire dépendance. Alfred Capus

Il y a une sorte de bonheur qui ne dépend ni d'autrui ni du paysage, c'est celui que j'ai toujours cherché à me procurer. [Jean Giono




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...et quelques notes prises au vol...

- J'ai essayé de trouver mes dépendances mais j'ai du mal à les trouver.
Je suis un peu dépendante de l'opinion des gens sur moi, leurs réactions par rapport à mes actes. J'ai arrêté le chocolat il y a trois mois et ça ne me manque pas du tout.

- Donc c'était pas une vraie dépendance.

- Mais tu as dérivé un peu de la question : sommes-nous tous dépendants ?

- Oui, ça m'afflige de sentir la dépendance de beaucoup de gens dans la société.

- Quand on dit "dépendant", c'est négatif. Quand on dit "addiction", c'est positif. Mais par exemple on est tous dépendants de notre culture. On est tous dépendants.

- On ne s'en rend pas forcément compte.

- Une société par essence c'est de l'interdépendance.

- Est-ce que c'est seulement interdépendance ou aussi dépendance liée à la forme de la société ?

- La société idéale est complètement interdépendante, c'est la société solidaire.

- Déjà ça dépend des croyances, la société, l'économie, c'est des croyances moderners.
Il n'y a pas d'amour sans un peu de dépendance. Le mot est complexe : il y a une grosse différence entre addictions vitales (manger, boire...) et addictions comme alcool, jeu, etc.

- Comment pourrait-on juger chacun de sa propre addiction ?

- Pour moi le besoin de manger n'est pas une dépendance.

- Sauf pour les personnes obèses.

- C'est vrai que c'est reposant de faire partie du troupeau
J'avais cherché des citations sur l'interdépendance, ça m'a menée à la synergie.

- Moi j'aimerais bien savoir s'il y a des personnes ici qui ne se sentent pas dépendantes.

- Moi...

- A un moment donné vous aurez besoin d'un jeans et d'un pull : ça n'existe pas.

- Ce sont les autres qui voient nos dépendances.

- Quand on est mineur, on est forcément dépendant ?

- Si on cherche l'être plus que l'avoir, est-ce qu'on va vers moins de dépendance ?

- Qui détermine si une dépendance fait du bien ou non ? Moi, la société, qui ? A moi, la dépendance fait du bien...

- Le problème, c'est que plein de choses dans la vie peuvent te faire à la fois du bien et te faire souffrir.

- Dans la cigarette, on sent qu'il y a vraiment un rituel.

- Tousser, oui, ça va avec...

- Je suis fumeuse, à 3-4 par jour, 1-2 maintenant, mais je me sens addict. Est-ce que l'addiction est dans les gestes, dans la vie ?

- Quel projet de vie on se fixe ? Vivre longtemps en bonne santé ?

- Même pour un même personne, ça peut changer dans le temps.

- La dépendance peut se transformer en quelque chose de positif.

- J'aime bien l'odeur du tabac à certains moments mais je pense que c'est parce que mon père fumait.

- On peut devenir expert et dépasser la dépendance.

- Le regard de l'autre peut limiter ma dépendance : tout le poids de mari, mère, société : contre... Actuellement il y a un genre de chasse aux sorcières contre les fumeurs.

- Est-ce que la société "commerciale" actuelle ne pousse pas à la dépendance, pour faire du chiffre? Par exemple, le pH des cigarettes est augmenté pour que ça arrive plus vite au cerveau. Est-ce qu'on n'est pas dans une société d'addiction commerciale?

- Donc hypocrite.

- L'industrie n'a plus de valeur que par sa production de marge. Pour les labos, il vaut mieux avoir des médicaments qui protègent le malade.

- Nos plus grandes dépendances, c'est la consommation et l'énergie.

- Il y a d'autres dépendances qui sont positives.

- Et la dépendance à l'information ? Est-ce qu'on peut se passer d'information, si on part huit jours en vacances ? Qu'est-ce qui s'est passé dans le monde ? Les dépendances ne sont pas toujours négatives : pour moi, la dépendance à l'information est positive.

- Il faudrait maîtriser ses dépendances pour montrer qu'on maîtrise la vie.

- Actuellement il y a une dépendance au zapping.

- D'accord avec toi, beaucoup de bruit pour peu de signal.

- C'est bouffe-temps, on a autre chose à faire.

- Même ne rien faire...
Maintenant on a l'impression qu'on ne peut plus rien louper. En quoi ça nous sert de savoir qu'il y a eu un tremblement de terre à Haïti ? En quoi ça leur sert à eux ?

- Un cinquième des français regarde le JT et beaucoup ne s'en souviennent pas.

- Faut pas mélanger information et télévision. Je m'informe mais je choisis les médias. On est à la fois sur-informés de conneries et sous-informés de la situation réelle.

- En même temps c'est diviser pour mieux régner. Si les gens savaient ce qui se passe vraiment ils ne seraient plus soumis.

- Je revendique la dépendance à l'information, je l'amplifie.

- Moins j'entends la politique, plus je suis hors du système.

- C'est impossible de ne pas s'informer, d'où la nécessité de recherche l'info.

- C'est différent, savoir et information. Plus on s'approche d'une société intellectuelle, plus je compromets avec l'information, plus j'alimente le système. L'information vient à moi mais je ne suis pas dépendante.

- La dépendance à l'information, c'est une dépendance sociale.

- Ca m'arrive d'être dans une bulle pendant huit ou quinze jours.

- Oui mais au retour, est-ce qu'on peut ramener la bulle avec soi ?


...De façon inattendue, la dépendance à l'information semble bien devenir le coeur du débat, malgré quelques tentatives pour ré-élargir le sujet...


- Ne pas être addict à l'information ne veut pas dire vivre dans l'isolement total...

- On a quasiment tout en soi, on sait tout, l'interaction avec les autres est un parasitage, la connaissance, l'information ne servent peut-être pas du tout... On va vers se comprendre soi-même.

- Ça c'est la finalité, mais on a besoin de l'interaction.

- Il y a un corpus d'information qui fonde l'appartenance à la société. Les politiciens de l'âge de mon père utilisaient les citations latines et se comprenaient.

- C'est grâce à des informations qu'on est ici...

- Il y a un moment où on ne peut plus filtrer l'information, alors on se ferme.

- On m'a informé de force pendant deux jours... on ne m'autorise pas à ne pas être informé.

- Pourquoi est-ce qu'on fait une distinction marquée entre information médiocre et savante ? C'est à nous, grâce à l'ensemble, de développer un esprit critique. Tu parlais de mouvement intérieur,: d'où peut venir ce savoir ? Moin savoir a été acquis par l'école, par réflexion personnelle à travers des information choisies.
Tu avais parlé de se suffire de pratique concrète entre amis, dans une bulle, mais il y a un risque de fonctionnement circulaire et vice versa, le savoir sans la pratique : risque de tourner sur soi-même.

- Il m'arrive de faire du stop, cela m'apporte des rencontres.

- Alors tu es accro à l'information par l'échange en faisant du stop...

- Il y a une confusion entre être accro et avoir besoin.


...L'arrivée de trois espérantistes après leur cours du mercredi soir interrompt un instant le débat...


- Les animaux arrivent à vivre sans ce bagage d'informations artificielles ou de ce qu'on apprend à l'école. Ces infos-là m'ont détourné de ce que je serais comme animal apte à vivre avec les autres.

- Ca pose problème : tu dis ça après avoir acquis le savoir. C'est normal de se poser ces questions-là avec ce savoir.

- Le culturel dans notre société tue le naturel.

- C'est par le culturel qu'on peut revenir au naturel.


...débat sur l'opposition ou non-opposition entre naturel et culturel...


- Qu'est-ce qui fait qu'on est dépendants ? Ce qui m'est venu c'est que le petit d'homme naît pas fini donc il est dépendant (sinon il meurt) et cette première dépendance est transposée et projetée sur les autres toute notre vie, d'où, en cascade, l'instinct grégaire, le besoin de faire partie d'un groupe, les dépendances amoureuse, politique, l'absorption du modèle du groupe, il devient très difficile de s'en sortir, peu y parviennent.

- Vous dites plein de mal de la dépendance. Les indépendantistes, ils vont au tribunal, en musique les indépendants se galèrent, l'indépendance est négative...

- On la rend négative.

- L'indépendant c'est quelqu'un qui ne va pas...

- Il y a un jeu de société où il faut dire la dépendance de quelqu'un d'autre.

- Un jeu pour se fâcher avec ses amis!

- C'est très difficile d'accepter ses dépendances, mais en même temps ça renforce les liens d'amitié.

- Est-ce qu'il y a dans le monde des sociétés sans dépendances?

- Quand on pense religion, on essaye de balayer l'éventail des religions qu'il y a, on en cherche une autre, mais on ne pense pas à abandonner la religion.

- On n'a pas un regard extérieur sur notre société.

- Si tu crois à la société... Avec la bible, ou le coran, tu trouves tout et son contraire, on peut argumenter qu'on est indépendants par la religion.

- Pour être athée il faut avoir des dogmes aussi.

- La rationnalité est une croyance basée sur des postulats (que la nature est régie par des lois et qu'on peut les étudier...)

- Oui mais il y a le principe d'incertitude en physique quantique, et puis le grec qui a découvert les nombres irrationnels s'est suicidé.

- Est-ce que la dépendance s'oppose à la liberté? L'être humain est un être de dépendance, on se construit comme ça. On ne peut pas se révolter contre cette condition-là. Quelle marge de liberté on peut construire à partir de ça?
Quand on parle de dépendance, on a une pulsion de résister. Le discours à la mode est l'indépendance et ça va bien avec l'individualité. J'aurais envie de défendre le côté positif de la dépendance.

- On peut concéder une part d'autonomie individuelle pour acquérir plus d'autonomie en groupe.

- Si c'est inhérent à nous, on n'y peut rien, alors il faut se demander comment on le gère.

- Il existe aussi des choses de la nature qui dépassent notre volonté, comme manger.

- Manger pour accumuler des réserves en cas de famine.

- On a parlé de la dépendance d'une façon sociale, Point de vue ontologique: on est condamnés à avoir des besoins sans jamais les satisfaire.


...débat sur dépendance, désirs, autonomie...


- Satisfaire son désir je n'appelle pas ça une dépendance.

- Sauf que dans le cas de la dépendance, on désire toujours la même chose comme dans le mythe de Sisyphe.

- Est-ce que désirer c'est vivre ?

- C'est peut-être même que ça.

- Je ne crois pas qu'on soit condamnés à remplacer une dépendance par une autre. Mais je crois qu'il est dangereux de dénier une dépendance, c'est un travail de la transformer.

- On se dit: "avant, ils n'avaient pas ceci, cela" et on pense qu'ils étaient malheureux. On est passés en dessous d'une minute de rire par jour, on n'a pas forcément conscience de ce qu'on a perdu.

- A partir de quoi une dépendance se forme-t-elle? Je pense que la dépendance vient d'abord d'un manque qu'on doit compenser. Est-ce que la dépendance ne compense pas un manque de ce qui vient tout seul (nourriture, affection maternelle, etc) quand on grandit?

- Besoin d'appartenance, mimétisme, besoin de se rassurer...

- Souvent les drogues sont ritualisées et utilisées avec parcimonie dans les sociétés où les liens de tribus restent forts.

- Moi je ne me sens pas dépendant.

- Il y a des dépendances positives et négatives. Celles qui vont vers la réalisation de l'être sont positives, la solidarité est un modèle qui ne peut se travailler que dans l'interdépendance.

- Un peu de positif et négatif dans chaque...

- On va au mieux...

- Ça dépend aussi du sens qu'on veut donner à sa vie.

- On ne peut pas dire que la dépendance est forcément négative.

- Et même si elle l'était, pourquoi on devrait dire que l'homme est fort et doit résister, etc ?


...une question provoque un débat sur la dépendance au pouvoir, à avoir du pouvoir, et à être soumis...


- On peut garder de l'indépendance en n'étant pas complétement dans tel ou tel groupe.

- Je revendique ma faiblesse comme une force (le roseau a une force...)

- Il y a une interdépendance mais je la gère.

- La vie en société n'est pas possible sans ce genre de dépendance.

- Celui qui a une faiblesse est fort parce qu'il se soumet à des situations difficiles.

- Etre fort c'est être ouvert.

- Le fort va jusqu'au bout de sa force, mais le faible va là où il ne peut plus résister et se fait mal.

- La force ça peut être d'accepter nos faiblesses.

- Etre conscient de ses faiblesses et les accepter telles qu'elles sont c'est une force.

- C'est vraiment culturel de parler de "faiblesses".


...la soirée étant bien avancée, on propose de dire chacun ce que l'on pense de la forme du café-débat :

- Je propose que pendant un quart d'heure il y ait une personne en charge de préparer le sujet et qui agisse pour éviter qu'on s'éparpille...
- Le café-débat tel qu'il est me plaît énormément justement parce qu'il n'y a pas de leader qui dirige le débat.
- Je suis d'accord, ça se passe bien, mais il y a énormément d'expérience dans le monde et c'est dommage de réinventer l'eau chaude.
- Moi ce qui m'intéresse c'est plus le lien que l'info, c'est d'appréhender des points de vue différents, je préfère réinventer l'eau chaude que savoir ce qui existe déjà.
- Je ne trouve pas que ça s'oppose, il peut y avoir de la nourriture pour construire les points de vue.
- Oui mais pas confier ça à une personne, tout le monde peut apporter des éléments.
- Ceux qui veulent pourraient même préparer avant par écrit.
- J'ai envie de venir un peu comme Candide, vide, pour mieux recevoir les sensibilités des autres.
- Même sans aller chercher l'info, j'ai besoin de réfléchir avant.
- C'est très dur de quitter sa propre pensée et de se remplir de la pensée de l'autre...


...et quelques jours plus tard, un participant parti avant la fin proposera de son côté une forme de débat un peu différente, avec l'accent mis plus sur l'écoute et la reformulation... à suivre : café-reformulation




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à bientot dans la vie sans écrans...